Publié le 26 septembre 2016 par Marseille Tourisme

Marseille, c’est des milliers d’années d’histoire, d’événements, de construction. Au cours de ces siècles, la ville s’est faite et défaite, transformée, métamorphosée. Mais il y a certaines dates, certains moments qui font l’identité de la cité phocéenne. Ces instants qui font que cette ville est semblable à aucune autre.

1671 – Le 1er café de France voit le jour…  à Marseille !

Vieux-Port, quai des Belges, une plaque commémorative rappelle sobrement : « Ici vers l’an 600 avant J-C des marins grecs ont abordé venant de Phocée, cité grecque d’Asie Mineure. Ils fondèrent Marseille d’où rayonna en Occident la civilisation ». Enfin, ici ou un peu plus loin, car les Grecs n’ont pu pas débarquer au niveau du quai des Belges qui n’était dans le temps qu’un vaste marais…

Il y a 2600 ans un baiser échangé, une ville créée

La légende donne à la cité Phocéenne une origine romanesque et romantique née de l’union de la princesse Gyptis, et d’un navigateur grec nommé Protis. Un coup de foudre entre une indigène et un étranger, qui nous rappelle sans mal l’ouverture de Marseille vers la méditerranée, une ville qui n’a cessé de s’imposer comme une terre d’accueil.

Il faut attendre le Vème siècle pour que Marseille soit citée dans des écrits. Il n’est alors plus question d’histoire à l’eau de rose, mais de commerce. La ville rayonne et profite de son emplacement stratégique pour devenir le premier port de méditerranée. Une situation qui lui permet en 1599 d’inaugurer la toute première Chambre de commerce du pays de France.

Une ville en reconstruction

Ville polluée, ville violente, ville de trafic, ville salle, Marseille ne brille pas dans l’actualité. Les JT, les radios, la presse nationale et la presse quotidienne font leurs gros titres sur les faits divers marseillais. Puis Marseille est nommée Capitale Européenne de la Culture en 2013. Les Français s’enflamment : un scandale, la cité Phocéenne n’a rien à offrir… Vraiment ? La reconstruction de Marseille est pourtant bien lancée et son image de marque retrouvée. Le rendez-vous est un succès. Le MuCEM bat tous les records, récompenses sur récompenses, Marseille enchaîne les bonnes notes. Le bilan est surprenant pour certains, normal pour les gars du coin, Marseille la rebelle est un diamant brut en attente d’investissements financiers importants.

Avec le projet Euro-méditerranée sur les rails, la ville devient le nouveau terrain de jeu des hommes d’affaires. Tous veulent une part de ce nouvel eldorado. Les hôtels se construisent aussi vite que l’on enchaîne les pastis au Bar de la Marine. Il ne manquerait plus qu’écrire en lettre géante Massalia… ah oui, c’est déjà fait !